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Pascale SÉGURA
Coach et facilitatrice en communication positive, formatrice, conférencière, auteur.coaching, émotions, stress, gestion des conflits, pleine conscience
Pascale SÉGURA
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ARTICLES / SAGESSE & CONNAISSANCE DE SOI

EVEIL DES CONSCIENCES : JE VEUX SERVIR

article de Pascale SÉGURA, publié le 7 avril 2020
4 minutes 185 6


Vu le contexte actuel, j'avais envie de vous partager ici un texte que j'ai écrit le 9 septembre 2018.
Peut-être trouvera-t-il quelques résonances chez certains d'entre vous.
Avec courage et foi, puissions-nous trouver en notre intériorité cette source de paix et d'amour.
Avec coeur.

JE VEUX SERVIR.

Mon Dieu, l'univers, le divin, la vie, qu'importe les mots.
Ressentir ta divine présence est un miracle, celui de la vie.
Car oui, chaque jour qui passe je te sens, ressens davantage.
Je sais que tu m'accompagnes.
J'apprends à t'écouter, à me laisser guider.
Quand tu agis à travers moi dans mes gestes, actes, mots, pensées, soins, mains, je suis juste émerveillée autant par ta beauté que ta puissance, ta justesse.
Je mesure alors ma folie, lorsque je m'accroche à un quelconque pouvoir, vouloir.

Soutiens moi, apprends moi encore et encore à m'abandonner entre tes bras, les miens, ceux de la vie, de l'amour.
Je sens et sais au fond de moi que là est la paix, la joie.
Je sens combien en ces instants les mots sont inutiles.
Je sens le repos de n'être rien, immense libération.

Apprends moi encore et encore à m'abandonner sans peur à ce rien, ce vide.
Parfois je frémis, tremble, crie, me débats, lutte, résiste.
Quand je reprends mon souffle, je sers alors tout contre mon cœur ces parties de moi encore meurtries, apeurées, blessées.
Parfois je ris de me voir ainsi et je le vis pleinement telle une joyeuse comédie jouait sur la scène du grand théâtre de la vie.
Parfois, c'est depuis le silence de ma présence que je les laissent être.

J'observe tour à tour attendrie, apeurée, amusée, dépitée, découragée, ces parties de moi qui se débattent encore.
C'est mon personnage qui a du mal à lâcher, se détendre même si il a goûté et goûte chaque jour davantage à ce bonheur extrême qu'est lâcher, m'abandonner au flux de la vie, à son abondance. Quelle liberté !
C'est un cadeau inouï que d'expérimenter et ressentir ta présence.

Tu es là depuis un bout de temps à attendre patiemment que je cesse de m'agiter, de trembler, de résister, de m'accrocher.
Bien des années en arrière, je ne savais même pas que cela était possible.
Je n'avais de Dieu, du divin qu'une vague conception intellectuelle plutôt réfractaire voir rebelle.
Pacifier mon rapport avec le Père, l'esprit aura été, déjà, tout un chemin.

Maintenant, je sens de plus en plus cette présence subtile, énergétique tantôt chaude, réconfortante, parfois douce, toujours bienveillante.
Elle enveloppe de son amour mes chagrins, peurs, blessures.
L’onguent que tu y déposes a le parfum de l'infini.
Celui de pouvoir me donner le courage de mourir chaque jour un peu plus pour renaître au plus près de qui je suis vraiment.

Alors oui, enlace-moi, caresse moi le visage comme parfois tu as su le faire (je ne me suis jamais vraiment demandée qui pouvait me caresser ainsi, je n'ai jamais eu peur, je t'ai toujours ressenti comme bienveillant).
J'ai appris et apprends à sentir ta présence dans ce qui n'est que mon expérience.
J'apprends à te confier les rênes, mes rêves.

Oui parfois, j'ai peur, oui parfois je résiste, oui parfois je pleure, oui parfois je ris.
Tout cela à la fois, c'est ce que je suis.
Je cherche bien moins à être autre chose que ce que je suis.
J'observe et sens autant le non-amour qui m'habite que l'amour, ma joie comme mes peurs, mes peines.

La lutte est telle souffrance qu'aux rares moments où elle tente un ixième assaut, j'éclate parfois d'un grand éclat de rires, la voilà désarçonnée.
Je lui dit, je t'ai vu, allez viens contre moi, contre mon cœur, que je t'embrasse, t'enlace, je t'aime.
D'autre fois, elle gagne pendant quelques minutes la bataille imaginaire et illusoire.
Celle là même qui n'existe que dans ces moments où je suis séparée, dans la dualité, avant que je ne me souvienne de qui je suis vraiment.
C'est dans l'Unité que réside la paix du corps, de l'âme et de l'esprit.

Quand au pouvoir de l'Amour divin, de la vie quand je me laisse agir par lui, la magie opère et celle-ci se répand comme une traînée de poudre d'étoiles offerte à tout le vivant.

Nous sommes UN, au service de ce si précieux bien commun nommé la VIE .

Alors divine présence, s'il te plaît, pardonne-moi d'avoir douté de toi, moi ta création.
Pardonne-moi, s'il te plaît, pardonne-moi ma naïveté, mon arrogance à cela.
Pardonne-moi, comme je me pardonne d'avoir ramé à contre-courant de la vie, un certain temps.
C'est pourtant quand même bien plus reposant de nager dans le sens de celui-ci .
Je me pardonne, je pardonne mes blessures, mon égo, ce qui juge, réagit encore en moi.
C'est divin cadeau puisque possible évolution.
Je m'aime, je t'aime, je nous aime.
La conscience, l'amour, l'instant présent sont les piliers de la nouvelle humanité.
La joie la vibration de son essence.

Gratitude à ce qui écrit à travers moi, à l'inspiration, à la source.
Je suis très émue ce soir.

Dans le fond de mon être résonne le son de ces mots offerts par Olivier Clerc : «Je veux servir» ligne directe avec le divin.

Je dédie ces lignes à vous tous mes frères et sœurs humains, à la vie, à la divine présence.

9 septembre 2018.
© Pascale SÉGURA
reproduction intégrale interdite, tout extrait doit citer mon site www.theraneo.com/pascale-segura

Mots clés : éveil,spiritualité,conscience,pascale,ségura

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